Michel Charours
Question écrite n° 23403 de M. Michel Charasse (JO Sénat du 01/06/2006 - page 1477) :
"A la suite de la récente ordonnance de référé du Conseil d'Etat du 9 mai 2006, approuvant l'introduction forcée d'ours sauvages dans les Pyrénées françaises, M. Michel Charasse demande à Madame la Ministre de l'Écologie et du Développement Durable quelles mesures elle a prises ou compte prendre pour faire connaître clairement aux ours que les conseillers d'Etat étant leurs amis et leurs protecteurs, il serait particulièrement malvenu, ingrat et inconvenant qu'un de ces honorables magistrats perdu en forêt ou simple promeneur dans les Pyrénées, soit agressé ou dévoré par un ours.
Il lui demande en outre si, pour tenir compte des considérants de l'ordonnance précitée selon lesquels l'Etat a pris les mesures nécessaires "pour prévenir et réparer les conséquences dommageables pouvant résulter du maintien de la population oursine", des dispositions ont bien été prévues pour remettre un Conseiller d'Etat agressé, déchiré ou dévoré par un ours au cours d'une promenade dans les Pyrénées, dans son état primitif."
Réponse du F.I.L.O.U. :
Cher Monsieur Charasse,
Merci de nous avoir confirmé que les Conseillers d'État étaient dans un "état primitif". Nous avons le plaisir de vous nommer Membre d'Honneur du F.I.L.O.U. N'hésitez pas à venir nous voir dans les Pyrénées. Nous n'avons pas encore de gorilles, mais votre protection rapprochée sera assurée par deux grizzlys du GIGN (Groupement Interursin des Gros Nounours).
D'autre part, si - dans votre célèbre collection de bretelles - vous en avez qui ne servent plus, merci de nous les apporter. Après l'hibernation, nous avons la peau qui pendouille un peu.
Quant aux gorilles, si vous aviez la bonté d'expliquer à Madame Olin que ça n'urge pas...
Bien à v'ours,
L'Ours Libre